Qu’il me jette le premier l’éponge
celui qui ne s’est pas senti seul au milieu de la foule.
Et pourtant… Si tu regardes, il y en a qui ont des bonnes têtes, sympathiques, prêts à sourire.
Bon il y a ceux qu’on voit indifférents,
tournés vers leurs affaires.
Et d’autres dont on a un peu peur, le polo sur les gros bras.
Mais au fond, tu les sens tous comme toi.
A encaisser, à s'imbiber, à réagir, à manifester.
On dirait des supporters… suspendus pour cause d'espace interdit, d'espace à gagner,
absorbant dans la course d’autres éléments, indigestes, polluants, délicieux,interdits,
et les recrachant quelquefois, saturés.
Tu te laisses glisser vers une certaine sérénité et les mécaniques s’agitent.
Tu souris, elles te répondent.
Te voilà maintenant suspendu au dessus d’un gazon intense.
A quel moment es-tu entré dans la vitrine ?
Pelouse Interdite
 
Installation de 30 mobiles mécaniques montés sur plaques de polycarbonate translucide.
 
"Passer l'éponge, boire comme une éponge, presser l'éponge, éponge à sottises, jeter l'éponge..." L'éponge est  objet de métaphores et de locutions populaires qui rappellent l'homme.
 
Le bras, la main prolongent le mouvement : ils sont signes du toucher, mais aussi imageries de la force de travail.
 
Construites à partir de l'assemblage de ces mêmes éléments, les pièces exposent leur similitude et leur différence. Juxtaposées en groupe, elles créent une série d'identités.
 
C'est la distance ou l'intimité ressentie par le spectateur face à l'installation qui lui renvoie la notion de série ou d'individualité.
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« L’art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a faits pour lui… Jean Dubuffet. 1960 »